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Émotions

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Table des matières

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Explorer des alternatives au fait de « manger ses émotions »
Pratiquer les respirations quand ça ne va pas
Affronter les blocages

Axes de travail

Il est plus facile de faire un exercice si l’on sait dans quelle direction il nous conduit. Les axes de travail ici proposés sont là pour vous guider dans votre pratique.

Exercice 1

Explorer des alternatives au fait de « manger ses émotions »

La définition d’une stratégie d’action est la première étape de la mise en place d’une alternative à la compensation alimentaire.

Exercice pratique

Définir une stratégie d’action

Pression au travail ?
Face à une situation stressante : définir une stratégie d’action

Certaines situations ont le don de nous stresser, nous les connaissons. Que ce soient les exigences que nous avons à l’égard de nous-mêmes, la charge imposée par une hiérarchie déconnectée de la réalité du travail, la léthargie des ados à qui tout semble dû ou l’indifférence d’un conjoint sur qui il est difficile de compter, toutes ces situations répétitives sont génératrices de stress.

Le stress est l’état émotionnel que suscitent ces situations, c’est-à-dire notre réponse émotionnelle, et, par extension, notre réponse comportementale. Le fait est que nous n’avons pas prise directement sur notre réponse émotionnelle, qui est ce qu’elle est. Par contre, nous pouvons sélectionner une réponse comportementale plus adéquate, à condition de s’y être un peu préparé avant.

L’acceptation et l’engagement : deux piliers à considérer dans la stratégie à mettre en place

L’acceptation n’est pas la capitulation, elle consiste à reconnaître l’émotion, c’est-à-dire ne pas la nier ou la minimiser, mais prendre l’émotion telle qu’elle est, pour ensuite comprendre le message qu’elle contient. Par exemple, la colère signifie que nous avons été lésés d’une manière ou d’une autre : injustice, irrespect, mépris, abandon, attaque… Faites donc l’exercice lorsque le cas se présentera et entraînez-vous à découvrir le message de l’émotion principale qui vous traverse. Quelle est donc le message de la tristesse, du sentiment d’échec ou d’impuissance, de la dévalorisation de soi ou du dégoût ?

L’application d’une solution est propre chacun et à chaque situation particulière. Si vous souffrez d’un manque de confiance en soi, vous n’allez certainement pas vous opposer frontalement à votre patron. D’ailleurs, l’opposition frontale peut être assimilée à une attaque. Ce n’est donc pas éthique et, de plus, il y a peu de chances que votre patron vous écoute sans réagir. Une solution pourrait être de rechercher une issue concertée au problème soulevé, c’est-à-dire une issue qui vous mettent tous les deux d’accord. La solution choisie doit être bien sous-pesée en termes de faisabilité et de moyen. Par exemple, si vous ne vous sentez pas apte à négocier ou si vous n’êtes pas sûr, vous pourriez envisager d’être accompagné par un collègue qui saura vous épauler équitablement. Cette réflexion peut être transposée à n’importe quelle autre situation stressante : couple, amitié, enfants, voisinage, services sociaux…

Les deux piliers de la stratégie à mettre en place :
· L’acceptation de l’émotion ressentie ;
· L’application d’une solution concrète au problème rencontré.

Définir une stratégie d’action est une bonne alternative pour ne pas manger ses émotions face à une situation stressante. Mais lorsque nous souffrons de traumatismes liées à notre histoire personnelle, a fortiori si l’on a l’impression de ne pas en sortir, il est préférable de se faire accompagner.

Exercice 2

Pratiquer les respirations quand ça ne va pas

Pratiquer des respirations est un très bon moyen pour réguler ses émotions quand ça ne va pas. Pour mettre toute les chances de réussite de votre côté, il est utile de s’exercer avant régulièrement.

L’efficacité des exercices de respiration est basée sur la saturation du système cognitif qui ne peut traiter plusieurs informations complexes en même temps. Le fait de saturer notre système cognitif conduit au décrochage de l’attention des schémas indésirables.

La saturation du système cognitif conduit au décrochage de l’attention des schémas indésirables.

Exercice pratique

Les respirations rafraîchissantes

Laisser aller les émotions négatives
Employez les respirations rafraîchissantes quand ça ne va pas

Comme toujours, d’abord s’asseoir en ouvrant la poitrine, prendre une inspiration profonde par le nez suivie d’une expiration également par le nez. Puis, sortir la langue un peu au-delà des lèvres en la faisant rouler sur elle-même de sorte qu’elle forme un tube. Aspirer l’air par le tube ainsi formé comme si l’on buvait avec une paille. Rentrer la langue, fermer la bouche et suspendre le souffle autant que l’on se sent à l’aise. Expirer par les deux narines. Répéter 5 à 10 fois ce cycle. Une sensation de froid se déploie sur la langue.

Aménagement

Quand survient une émotion pénible ou une impulsion à manger sans faim, essayer la respiration rafraîchissante, ne serait-ce qu’une ou deux fois. Selon la situation, il ne sera pas possible de s’asseoir. Ce n’est pas un problème, cet exercice peut se pratiquer aussi bien debout qu’assis, puisque l’objectif est avant tout de focaliser l’attention sur la sensation de froid sur la langue pour éviter que l’esprit ne s’accroche à la pensée indésirable.

Les respirations rafraîchissantes produisent plusieurs effets combinés en mobilisant à la fois :
· La concentration pour former un tube avec la langue ;
· La sensibilité de la langue avec le passage de l’air frais ;
· Le système nerveux parasympathique par la réduction du flux d’air à l’inspiration et à l’expiration.

Ces effets combinés peuvent aider à laisser aller les émotions négatives ou les impulsions alimentaires indésirables.

Exercice 3

Affronter les blocages

Face à des traumatismes anciens : entreprendre une démarche personnelle accompagnée

Les traumatismes anciens sont à la base de schémas répétitifs incluant à la fois des réactions émotionnelles (par ex. le sentiment d’infériorité ou la peur d’être humilié) et des stratégies d’adaptation inappropriées parce qu’elles nous coupent de la relation aux autres et nous enferment dans notre propre souffrance.

Exercice pratique

Entreprendre une démarche accompagnée

Traumatismes anciens

Si nous ne disposons pas d’une confiance en soi suffisamment solide, nous ne pouvons pas affronter seuls les situations stressantes de la vie ordinaire et, par conséquent, nous allons les fuir de la même manière que nous allons fuir nos émotions (et donc, si c’est le cas, manger). Si vous pensez être concerné, la meilleure alternative consistera pour vous à rencontrer un thérapeute qui vous aidera à affronter les blocages.

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