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Affirmation
Parcours intégration » Domaine 5
Table des matières
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Axes de travail
Il est plus facile de faire un exercice si l’on sait dans quelle direction il nous conduit. Les axes de travail ici proposés sont là pour vous guider dans votre pratique.
La dépendance au jugement des autres
L’acceptation de soi et la confiance en soi concernent aussi les relations interpersonnelles.
Elles sont explorées dans le contexte d’une négociation de la pression ou gêne sociale ressentie quand un regard extérieur est susceptible de juger notre façon de manger.
Ce jugement est parfois réel, par exemple une réflexion déplacée, mais le plus souvent redouté, par exemple l’anticipation de ce que des gens pourraient penser.
Dans tous les cas, ces situations nous ramènent à notre propre honte ou culpabilité à manger.
Nous adaptons alors notre comportement de façon à éviter ce jugement et nous devenons sans le vouloir dépendant du jugement des autres.
Être absorbé par l’expérience du repas
Deux causes majeures de difficultés à manger parmi les autres ont été abordées précédemment :
· d’un côté, le manque de confiance en soi ou le déficit de légitimité (voir le parcours Découverte) ;
· de l’autre côté, la pression sociale ou l’insistance des autres plus ou moins ouverte (voir le parcours Consolidation).
Nous allons ici, au parcours Intégration, nous entraîner à voir au-delà de ces deux sources de difficultés, internes et externes. Il s’agit de veiller à ce que la majeure partie de notre attention soit absorbée par l’expérience du repas.
Récolter les bénéfices d’un entraînement régulier
À travers la pratique régulière des exercices s’installe une certaine familiarité avec des aspects qui peuvent, au départ, vous sembler assez exotiques.
L’entraînement régulier offre de nombreux avantages, par exemple la capacité à réaliser de mémoire un programme complet, le faire plus vite et avec un meilleur rendu.
Tous ces avantages sont possible grâce à la mémorisation des gestes à réaliser dans votre mémoire procédurale qui permet l’automatisation de la tâche.
Il en va de même pour n’importe quoi : pour conduire votre véhicule, marcher ou parler, et même pour penser et s’exprimer.
Oser se faire confiance pour être en phase avec l’expérience présente
Le principal avantage de l’automatisation des tâches est que vous pouvez enfin vous faire confiance : votre cerveau sait ce qu’il a à faire.
À partir de là, votre attention peut se laisser capter par les sensations d’un bon repas, une discussion avec votre voisin de table ou simplement l’appréciation d’un temps partagé autour d’un repas.
Noter ses objectifs, résultats et commentaires
Comme toujours dans l’approche Modvita, nous en profitons pour renforcer les modes de pensée qui soutiennent les changements.
Et c’est pour cela que nous vous proposons de noter, dans le tableau de suivi du domaine 5 « Affirmation » (téléchargeable, ci-après en bas de page), vos objectifs, résultats et surtout commentaires.
Du point de vue neurocognitif, autrement dit de votre cerveau, l’important n’est pas que vous réussissiez ou non mais bien que vous notiez !
Exercice 1
Manger autrement avec des amis ou des membres de la famille
L’évaluation de la juste quantité de nourriture, la régulation du rythme du repas, la mastication, le choix ou l’évitement de certains aliments, tous ces aspects qui ont mobilisé vos efforts jusque-là sont ici à considérer comme acquis (ou en passe de l’être). Vous allez délibérément les laisser de côté pour devenir mangeur intuitif et ainsi rendre disponible votre attention pour être en phase avec l’expérience présente. Pour ce faire, vous aurez peut-être besoin d’un support, comme par exemple focaliser sur un point précis comme la convivialité, le plaisir ou autre.
Exercice pratique
Focaliser sur un point précis

Focaliser sur la convivialité
Vous vous trouvez à un repas de groupe, par exemple en famille, entre amis ou entre collègues, l’exercice consiste à laisser un peu de côté le contrôle cognitif pour profiter du moment présent. Un repas ne se limite pas au repas et c’est d’abord un lieu de convivialité. Cela signifie que vous pouvez multiplier les occasions de discuter de tout et de rien, de faire plus ample connaissance avec des gens, de prévoir de vous revoir avec eux, etc.
La convivialité se retrouve à table dans le partage du repas, par exemple lorsque vous passez les plats, si vous êtes assis, ou en interrogeant votre interlocuteur sur les amuses-gueules qu’il vous conseillerait, si vous êtes debout à un buffet.
Focaliser sur le plaisir gustatif
La notion de plaisir est très subjective, ce que vous aimez ne sera pas forcément apprécié par votre voisin, et vice versa. Cependant, il y a des principes liés à la physiologie que l’on retrouve chez tout le monde. Par exemple, un stimulus répété finit par perdre de sa pertinence, il devient lassant, voire désagréable ou peut anesthésier vos sens. Quel organe décide en premier du degré de plaisir ou de dégoût que vous ressentez en mangeant ? Ce n’est certainement pas le « cerveau analytique » qui a toujours un temps de retard quand vous constatez le goût de l’aliment. Cet organe est votre palais ou d’une manière générale vos sens. Vous accédez instantanément à vos sens dès lors que vous y êtes réceptif. Et c’est le cas quand vous cessez d’être guidé par ce que votre cerveau analytique sait pour vous laisser plutôt guider par votre intuition, seule capable d’analyser ce que vous ressentez sur le moment.
Évaluez-vous
Téléchargez le tableau de suivi du domaine 5
« Affirmation »
Notez-y votre enthousiasme ou votre ennui. Qu’ils soient positifs ou négatifs, tous vos contenus de pensée ont leur place dans ce tableau et sont importants.